Il rend le mouvement au corp et le corps au mouvement. “La nuit transfigurée” de Schoenberg prend une ampleur qui dépasse le geste musical sous l’impulsion du chorégraphe d’origine française pied-noir, Philippe Saire. Il donne à sa ville d’adoption, Lausanne, ses lettres de noblesse dans le domaine de la danse.
Un spectacle de danse qui touche à l’indicible
La tension des corps devant un rideau ondoyant, un silence à s’accommoder de l’éternité, des gestes abruptement interrompus par leur propre étreintes… et soudain un faiseau de lumière isole un pas de deux à couper le souffle.
Philippe Saire et Pierre Amoyal, à la tête de la Camerata de Lausanne
La nuit transfigurée d’Arnold Schoenberg se prête à un romantisme presque alarmant en nous faisant vivre l’intensité de la grâce des danseurs.
Maëlle Desclaux, dont la présence lumineuse empreinte le spectacle d’une énergie foudroyante
Pour ma part, je n’ai jamais rien vu d’aussi beau.
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